papi

Certains ciels peuvent dire ce qui n'est plus. Cela surgit. L'évidence, fugitive, d'être relié. Rien n'est évident. Rien n'est prémédité. Encore moins contôlable.

L'oeil se perd et se pose dans sa perte.

Grand-père est là.

OH. Un point ouvre le cercle. l'H lui tranche la tête.

La surprise n'a pas le temps de grandir : le ciel n'en finit pas de se mouvoir.

Le ciel ne s'arrête jamais à ce que l'on saisit, croit saisir de lui.

Et l'on se retrouve seul.

Seul à savoir que quelqu'un que l'on aime toujours nous manque terriblement.

Et l'on se retrouve seul à reprendre le chemin. Les pieds sur terre.

La tête entre ce qui fut, ce qui sera et n'est déjà plus.

Va et vient.

Comment va ? disait la mère.

Faut faire aller, disait son vieux.

Faire aller avec ce qui va et qu'on ne maîtrise pas.

L'un dans l'autre, ciel et terre si joliment reliés.